lundi 26 avril 2010

RESUME DE COUR S SUR LES T.I.C.

26-02-2010.
La troisième séance du cours sur les TIC concernait trois points essentiels.
- Dans le premier point, Le professeur nous a montré le bien-fondé du blog. Il nous a exhortés à en créer un afin de communiquer et de partager nos connaissances avec tout le monde scientifique. Il nous a indiqué les sites les plus sûrs où nous pouvons avoir des informations dignes de confiance notamment Google Scholar.
- Le deuxième point concernait les explications sur la typologie et la taxonomie. Il en ressort que la typologie est une classification non ordonnée ou non hiérarchisée des objectifs comportementaux ; alors que la taxonomie est une classification bien ordonnée et hiérarchisée pouvant aller du complexe au moins complexe ou du moins complexe au plus complexe. Il nous a donné un exemple de taxonomie, celle de Bloom.
Il en ressort que Bloom distingue six(6) taxonomies qui vont du niveau inférieur au niveau supérieur. Par ordre croissant, on distingue :
La mémoire/ connaissance
La compréhension
L’application
L’analyse
La synthèse
L’évaluation.
Les trois premières taxonomies sont de niveau inférieur
Les trois derniers sont de niveau supérieur.
-Le troisième et dernier point concernait l’analyse des différentes typologies prônées par certains auteurs. Ainsi :
On a distingué 24 typologies classées en trois (3) groupes :
L’utilisation des TIC par les enseignants
L’utilisation des TIC par les apprenants
Les usages des TIC dans une école.
Tylor parle de douze applications des usages de l’ordinateur dans l’éducation. Pour lui, les enseignants peuvent avoir des logiciels pour apprendre, être en contact avec le monde scientifique, les cercle s de réflexion, les réseaux professionnels, gérer de manière efficace la bibliothèque, pour les recherches, le diagnostic, l’assistance et l’accompagnement en éducation, l’élaboration d’une liste de diffusion, pour le conseil d’orientation, scolaire, la construction des tests d’évaluation, les laboratoires, les tableaux électroniques, la gestion de l’enseignement, les tutoriels, les micro-mondes, la culture informatique…
Rocks, en plus des douze applications du système éducatif, ajoute la coordination institutionnelle.
Dubac de son côté parle des principaux acteurs du système éducatif touché par les TIC qui sont : l’administration, l’enseignant, l’étudiant.
Schultz et Hart quant à eux mettent l’accent sur l’ensemble des usages possibles en éducation.
Plante montre qu’un apprenant peut utiliser les didacticiels entendus comme un logiciel qui permet d’enseigner quelque chose à quelqu’un.
Aylwin parle d’application particulière des TIC aux disciplines et montre que les TIC peuvent servir à l’administratio générale, pédagogique : une instrumentation pédagogique.
Sauvé nous dit que l’ordinateur est un moyen d’enseignement et d’apprentissage, un outil d’enseignement/ apprentissage.
Bork parle plutôt du rôle de l’ordinateur dans la relation pédagogique.
De leur côté, Thomas et Boysen parlent des étapes du processus d’apprentissage qui sont :
Expérimenter
S’informer
Renforcer
Intégrer.
Les deux auteurs parlent aussi des usages éducatifs de l’ordinateur.
Knezek Rachlin et Scannel parlent de la production du savoir, de la diffusion des connaissances et de la gestion de l’information.
Alessi et Trollip nous présentent les rôles de l’ordinateur : présenter l’information, guider l’étudiant, faire des exercices à l’étudiant, évaluer l’apprentissage.
Chacon met l’accent sur la communication, les médias informatiques en éducation à distance, le mode de traitement de l’information.
La leçon de cours qui suivait portait sur l’éclaircissement sur le problème et les objectifs.
Le professeur nous a fait comprendre que le problème est l’écart qui existe entre une situation désirée ou idéale et une situation concrète c’est-à-dire l’écart qu’il y a entre ce qui est et ce qui doit normalement être.
Quant à l’objectif pédagogique, il est d’abord soutenu par une intention spécifique, dans une leçon ; sans cette intention, on ne pourra jamais parler d’objectif. Les objectifs pédagogiques servent à communiquer les intentions des enseignants au regard des nouvelles performances attendues chez l’apprenant.
Après cette première phase, nous sommes passés à la distinction des objectifs pédagogiques. Ainsi nous distinguons généralement deux types d’objectifs pédagogiques : les objectifs d’enseignement et les objectifs d’apprentissage.
Les objectifs d’enseignement constituent une sorte de feuille de route à l’enseignant et expriment les intentions qui sous-tendent son activité ; alors que les objectifs d’apprentissage guident à la fois l’enseignant et l’apprenant. Ils expriment et annoncent un résultat attendu, un changement dans l’agir ou la conduite de l’apprenant suite aux apprentissages.
Les objectifs d’enseignement peuvent être de trois (3) types :
Les objectifs généraux qui expriment les activités de l’enseignant au regard d’un cours ou d’une partie du cours. Ils sont en termes généraux et en fonction de la formation à donner.
Les objectifs de formation expriment les effets positifs recherchés par le choix des tâches globales d’apprentissage. Ils permettent de déterminer le choix des activités d’apprentissage en fonction d’effets de formation déterminés.
Les objectifs cognitifs. Ce sont ceux qui spécifient les capacités que l’apprenant doit acquérir et les structures cognitives qu’il doit construire pour arriver à élaborer une conduite intelligente. Elles comprennent les connaissances, les habiletés et les schèmes opératoires. Ces connaissances permettent d’élaborer un discours sur une réalité ou une activité, c’est pourquoi elles sont dites propositionnelles ou déclaratives. Elles sont de trois types :
Les connaissances déclaratives, elles portent sur le « Quoi ? »
Les connaissances procédurales qui s’interrogent sur le « Comment »
Les connaissances conditionnelles qui posent la question « Quand ? ».
Par rapport aux habiletés, elles permettent la mise en œuvre des opérations qui servent à l’élaboration de la conduite intelligente ou de l’agir intelligent, esthétique ou stratégique. Il existe des habiletés motrices ou psycho-motrices et des habiletés intellectuelles. Les schèmes opératoires eux sont des structures intégrantes des diverses capacités qui rendent possible l’efficacité et la rapidité de compréhension et d’action dans des problèmes complexes.

Les objectifs d’apprentissage sont ceux qui expriment par les énoncés relativement spécifiques ce vers quoi conduit une formation. Ils disent ce que l’apprenant sera capable de faire lorsqu’il aura appris. On distingue les comportements et les compétences.
Les objectifs comportementaux décrivent les comportements que manifeste un apprenant suite à un apprentissage particulier devant contribuer au développement de la compétence.
Les compétences sont les objectifs qui décrivent les conduites complexes attendus au terme d’u programme d’étude. Les compétences résultent d’un développement qui dérive de trois phases :
L’apprentissage, l’intégration, la mobilisation. Les compétences sont donc des objectifs d’apprentissage de niveau supérieur. Alors, que peuvent les TIC face à ces objectifs ?

mercredi 14 avril 2010

19-02-2010.

Les Technologies de l’Informations et de la Communication beaucoup de matériels tels que les logiciels, les services d’appui sur l’informatique, la micro-électronique, les télécommunications (réseaux, multimédia, auto-visuel). Ces technologies, lorsqu’elles sont combinées et interconnectées, permettent de rechercher, de collecter, de traiter et de transmettre des données de durés types et l’interaction entre les personnes, entre les personnes et les machines.
Les premières expériences de l’usage de l’ordinateur dans l’éducation remontent vers les années 1970 (puis suivit le prolongement des machines à enseigner et sur les enseignements programmés vers 1954). Avec le temps, les usages des TIC se sont rapidement multipliés tant dans les milieux formels qu’informels. Cela a soulevé plusieurs questions et problématiques portant sur les objectifs en éducation, et les TIC. Ces problématiques sont d’ordre théorique et pratique. Les technologies éducatives sèment encore beaucoup de confusion et non seulement que son cadre théorique n’est pas encore stable, mais encore parce qu’elle emprunte ses concepts et sa méthodologie à plusieurs sciences.

Synthèse du cours sur les TIC.

Cours du 12-02-2010.
On distingue trois types d’éducation :
- L’éducation formelle qui se fait dans un cadre formel avec des professionnels, des programmes, une structure avec une méthode standardisée, un système de certification et d’évaluation bien déterminé.
- L’éducation non-formelle, c’est celle qui se fait sans l’intention d’apprendre, de se former.
- L’éducation informelle, c’est celle sui se fait par des groupes d’amis, à la maison, à l’Eglise.
Avant l’intégration des TIC dans l’éducation, on enseignait par des cours magistraux, les rites d’initiation, la mémorisation, la soumission. Mais avec l’arrivée des TIC, l’approche est devenue active, participative, constructive, l’information devient accessible ainsi bien à l’enseignant qu’à l’enseigné. Cela a remis en cause la relation enseignant-enseigné et la révision du rapport avec le savoir, à savoir comment construit-on le savoir ? Dès lors, l’enseignant se voit obligé de changer de paradigme, les contenus des enseignements, les méthodes et par conséquent, l’enseignant doit avoir des compétences nécessaires.